David KIMELFELD, Président de la Métropole de Lyon, rencontre les professionnels de l’Immobilier

David KIMELFELD, Président de la Métropole de Lyon, rencontre les professionnels de l’Immobilier

Les constructeurs immobiliers étaient nombreux lors de la rencontre organisée par David KIMELFELD, nouveau Président de la Métropole de Lyon, le 9 novembre dernier.

Son objectif était de faire le point sur le marché de l’immobilier métropolitain et sur ses perspectives au cours des prochains mois.

En introduction, il a été rappelé que 2016 a été marquée par des résultats exceptionnels en matière de logements neufs et que 2017 serait une bonne année même si elle n’égalerait pas sa devancière. Principales causes de cette décélération  : ralentissement des réservations, hausse des prix, rareté du foncier et faiblesse des mises en vente.

Dans ce panorama, la difficulté à renouveler l’offre est le facteur le plus inquiétant alimenté par les rabotages opérés lors de l’instruction des autorisations de construire et par la persistance des recours. A tel point, que le disponible à la vente ne représente plus que 8 mois de production, alors qu’il devrait plutôt se situer autour des 12 mois. Autre point important : l’épuisement du foncier disponible qui va donner lieu à un accroissement des moyens consacrés à sa politique foncière par la collectivité.

Cela aura été également l’occasion de faire un point sur l’état d’avancement du futur Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat (PLU-H). Après l’arrêt de projet intervenu en septembre, le projet doit faire l’objet d’un vote par les conseils municipaux des différentes communes de la Métropole de Lyon dans les 3 mois. En fonction de ces votes, l’enquête publique pourrait se dérouler au printemps 2018 avec un rapport de la commission attendu fin septembre 2018, par une approbation du PLU-H fin 2018 et avec une opposabilité un mois après. Compte tenu du risque de ne pas recueillir que des avis favorables de la part des  communes, il est probable que cette procédure d’approbation prendra 4 mois de retard et qu’elle n’aboutisse qu’au premier semestre 2019.

En filigrane, il s’agissait également d’accoutumer les esprits au fait que les années 2018 et 2019 seraient moins porteuses en matière de commercialisation sur la Métropole et en matière de délivrance d’autorisations.